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Voix Commune !

LA NEWSLETTER DE VOIX COMMUNE !

La newsletter de Voix Commune ! - Septembre 2025 - N° 9

Mobilisation contre la loi Duplomb : quand science et démocratie font front commun

 

La mobilisation contre la loi Duplomb a marqué l’été 2025 : plus de deux millions de signatures recueillies en quelques semaines, un record historique pour une pétition en ligne sous la 5ème République ! Ce mouvement citoyen, porté par des associations, des syndicats agricoles, des scientifiques mais aussi des milliers de militant.es, a démontré que la société civile et les citoyen.nes peuvent faire bloc et refuser les reculs environnementaux et sanitaires.

 

La loi Duplomb, avec ses mesures comme la réautorisation de l’acétamipride (un pesticide « tueur d’abeilles »), l’expansion des méga-bassines ou l’assouplissement des règles pour les élevages industriels, symbolise une vision productiviste et dangereuse de l’agriculture. Malgré cela, les défenseur.es de la loi ont minimisé ces risques au nom même de la défense des agriculteur et agricultrices, pourtant premières victimes de ce système productif intensif. Au moment même où les conséquences du dérèglement climatique deviennent chaque jour un peu plus concrètes pour nos territoires, cette dissonance entre faits scientifiques et choix politiques n’est plus tolérable.

 

Grâce à notre mobilisation collective, le Conseil constitutionnel a censuré la mesure la plus toxique de la loi. Mais le combat continue : le reste du texte, toujours en vigueur, menace notre santé, notre biodiversité et l’avenir de notre modèle agricole. La rentrée sera décisive pour exiger l’abrogation totale de cette loi et défendre un nouveau modèle agricole respectueux des écosystèmes, permettant aux agriculteurs et agricultrices de vivre dignement de leur travail.

 

A l’échelle locale, Voix Commune ! s’engage pour que les élections à venir soient le lieu d’un débat sur l’avenir de notre production agricole locale afin que celle-ci s’engage pleinement dans une transition écologique et sociale, toujours éclairée par la science.

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Faire de la Métropole un territoire de coopération pour une plus grande qualité de l’insertion, du travail et de l’emploi

 

Le travail est un des principaux facteurs d’intégration dans la société. Or en matière d’emploi, la Métropole de Lyon est particulièrement dynamique, avec 863 000 emplois comptabilisés en 2021, et une progression de 1,7% sur les 10 dernières années. Le taux de chômage, 7,3%, est identique à celui du pays, en recul chaque année depuis 10 ans.
De plus, la Métropole dispose d’un grand nombre de dispositifs ou structures d’insertion sur le territoire : Maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi, Missions locales, entreprises d’insertion, associations intermédiaires et plus de 1000 entreprises signataires d’une charte pour l’insertion et l’emploi. Elle est aussi pilote d’un comité métropolitain pour l’emploi décliné en comités locaux, afin de fédérer autour de la lutte contre le chômage. Cette diversité d’actions témoigne de la volonté de soutenir l’insertion et le maintien en emploi.

Toutefois, les disparités entre les différents territoires sont importantes : Givors, Vaulx en Velin et Vénissieux ont par exemple des taux de chômage et taux d’allocataires du RSA supérieurs à 10% de la population, soit bien au-dessus de la moyenne métropolitaine.
Les inégalités de revenus sont aussi très marquées avec 10% des plus riches qui gagnent quatre fois plus que les 10% les plus pauvres dans notre Métropole.
Cela montre que c’est à la fois un territoire dynamique qui produit des richesses et des emplois et un territoire qui concentre une population plus pauvre que celle du département du Rhône ou de la région.
Or sortir de la précarité de l’emploi n’est pas qu’une question de rue ou de quartier à traverser pour gagner l’entreprise d’en face… C’est en grande partie lié à la qualité du travail et des conditions de travail au sein des entreprises

Voix Commune ! propose d’intervenir sur plusieurs leviers en parallèle :

  • Un premier levier concerne la connaissance des besoins des entreprises et les ressources que le territoire peut mettre à disposition des organisations. Le dialogue social territorial avec les entreprises ou les branches implantées sur le territoire est un moyen de partager et d’objectiver ces besoins, comme de mieux coordonner les ressources.

  • Un deuxième relève d’un soutien pérenne aux structures locales d’insertion : pour leur permettre d’opérer leur mission avec efficience, un conventionnement pluriannuel territorialisé doit être envisagé.

  • Un troisième touche à la formation initiale et continue : réussir à mieux orienter les étudiants et étudiantes vers les entreprises et favoriser la continuité des parcours, par le biais d’une banque de stage et d’alternance ; développer la formation « en situation de travail » pour les travailleurs et travailleuses en recherche d’emploi et les salarié.es en reconversion professionnelle. Les organismes de formation pourraient aussi être mobilisés pour accompagner un positionnement d’excellence du territoire métropolitain sur des secteurs économiques porteurs (le numérique et l’Intelligence Artificielle, l’industrie en santé et biotechnologies, en énergie, en construction et rénovation durable, etc.), et former en parallèle des personnes moins dotées en diplômes et qualifications par des parcours adaptés.

  • Le quatrième se concentre sur l’amélioration des conditions de travail : pénibilité des tâches, faiblesse des salaires, horaires de travail atypiques, temps partiels subis… Les facteurs conduisant à de mauvaises conditions de travail sont nombreux et concourent rapidement à faire sortir de l’emploi des personnes précaires ou fragilisées. C’est un enjeu majeur pour notre Métropole d’assurer des emplois et des conditions de travail dignes sur son territoire. Cela nécessite de s’appuyer sur des espaces de dialogue social territorial, réunissant les acteurs et actrices du territoire : entreprises, organismes publics, structures d’insertion, partenaires sociaux… La réponse résidera également dans la réduction des freins périphériques d’accès à l’emploi : mobilité, logement, garde d’enfants, etc.

 

Mener des actions sur ces différents axes incite à développer les coopérations entre les acteurs et actrices de ces 3 champs insertion - emploi - travail.
A l’échelle de la Métropole, la qualité du travail peut devenir notre meilleur moteur pour l’insertion et l’emploi de tous et toutes.

Amandine Brugiere et Foued Rahmouni    
 

 

Retour en vidéo sur une année de mobilisation et d’action à Voix Commune ! 

 

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